Nath Atos ( anciennement Faize T.Ernol)

Informations générales

Nom: T. Ernol
Prénom:Faize
Surnom: Nath Atos (donné par Vince )
Date de naissance: 2446
Date de commencement de l'histoire: 2461
Mutation: 1er Enfant de la Pureté
Nationalité: Impérialiste
Régions:
Statut social: erre seul sur le front entre Alegrasia et Libertad
Sexualité: hétéro
Idéologie: paria,psychopathe
Métier éventuel: guerrier mutant sensé obéir à Alegrasia

Psychologie
Gravement éprouvé par sa mutation et son enfance plus que désastreuse, il a semble-t-il perdu son intégrité mentale en même temps que sa foi en l'espèce humaine, et une rencontre se déroule avec lui se déroule généralement en 3 phases : d'abord il se montre curieux, ensuite il prend peur et veut qu'on le laisse tranquille, généralement il hurle sur ses interlocuteurs, enfin l'agacement prend le dessus et il les tue sans leur laisser le temps de réagir. Ensuite, peut-être dans un accès de lucidité, il se met à pleurer à grands cris sur le cadavre de ses victimes parfois une heure durant,avant de les enterrer rudimentairement et de poursuivre son errance mélancolique .Le pire dans tout ça , c'est qu'il ne veut pas vraiment tuer des gens, mais que son pouvoir à tendance à le dépasser et à agir en deçà de sa volonté. Malgré tout, il espère secrètement rencontrer un jour une personne qui résistera à son pouvoir,et avec qui il pourra fonder une amitié sincère et innocente. Il a gardé une mentalité primitive, proche de celle d'un gamin de 10 ans.

Apparence et capacités physiques
Depuis son largage sur le front,à ses 14 ans, il n'est pas retourné à la civilisation, ce qui explique que ses cheveux, autrefois de magnifiques boucles vert émeraude, ne soient plus aujourd'hui qu'une espèce de crinière verdâtre qui lui arrive aux épaules. Il est vêtu d'un uniforme de soldat blanc, autrefois rutilant et étincelant mais désormais taché, troué et vaguement rapiécé.Ses yeux,autrefois bleux comme l'océan, sont passé au rouge sang après sa mutation et ont encore changés récemment, devenant pourpres comme un nuage au petit matin, sans que l'on sache pourquoi.Chétif, il n'a pas une grande condition physique, sa peau est presque aussi blanche que ses vêtements, et il n'a pour ainsi dire que la peau sur les os,car pour survivre il a été obligé de manger les racines et les insectes qu'il trouvait sur son chemin.

Art et techniques
Comme tous les Enfants de la Pureté, il maîtrise le Jugement des Péchés,mais il l'a déjà utilisé tellement de fois qu'on peut considérer qu'il est plus puissant que les autres, et il est même désormais capable de se déplacer dans l'inconscient de sa victime durant le sort en tant qu'esprit éthéré observateur et de voir comment s'en sort ladite personne.C'est son seul don et son seul fardeau, il n'est pas rapide, pas fort, pas intelligent, tout ce qu'il possède en dehors de ses vêtements est ce pouvoir qui l'accompagne partout où il va.Pour éviter de faire des erreurs, il s'est bandé les yeux et est désormais parfaitement capable de vivre sans voir.

Phobies et peurs
Sans sentiments ni mémoire, on pourrait croire qu'il est impossible d'avoir des peurs ou des phobies, eh bien des fois les apparences sont trompeuses. En effet, Nath a une peur bleue de lui-même, il hait son pouvoir et à chaque fois qu'il l'utilise il a peur de tuer des gens par erreur, des gens qui malgré leurs vices auraient mérité de vivre. Paradoxalement, son autre grande phobie est de faire confiance à des gens qui au final ne feront que le manipuler,comme ce fut le cas de ses parents.

Relations
Il a tué son père,mais bien que sur le coup c'était totalement justifié et qu'il ne ressentait que pure haine à son égard, il ne cesse de se le reprocher chaque nuit.Sa mère, qui n'a pas plus de considération pour lui qu'en avait son père, a pour but de venger son mari et ne veut que sa mort. Son demi-frère ignore son existence et sa nounou a été retrouvée égorgée dans une ruelle sombre.Avec tout les autres êtres humains il agit comme décrit dans Psychologie . Lui ignore tout de sa famille, il sait juste qu'il a "tué celui qui lui a donné la vie", il ne sait pas qu'il a une mère et un frère. La seule personne à laquelle il semble tenir est le jeune soldat Vince Radgoll, même s'il ignore que le nom qu'il lui a donné est un anagramme de Thanatos, le dieu de la mort.


Equipement
Il n'a sur lui que ses vêtements, et un bandeau improvisé qui l'empêche de voir.

Histoire
Faize T. Ernol naquit en 2446, dans l’hôpital privé de ses parents, Aedan T. Ernol, dirigeant des cliniques Ernol, et Rosalia T.Ernol, qui à 30 ans était l'une des meilleures scientifiques du siècle.

Si les 5 premières années de sa vie furent absolument idylliques, élevé dans la maison de campagne de son père par une nounou bienveillante, le jour de ses 6 ans son père vint le voir et l'emmena avec lui dans sa belle voiture. Tout joyeux, il observait le monde extérieur pour la première fois de sa vie, s'extasiant devant chaque arbre, chaque maison,et à chaque virage il ne pouvait retenir de petits cris d'émerveillement devant les choses magnifiques qui lui apparaissaient. Au bout d'une heure de voyage, la voiture pénétra dans une grande ville, toute en lumière, en couleurs et sons festifs. Pourtant, avait alors remarqué le petit garçon, ni son père ni l'austère chauffeur n'avait parlé de tout le trajet, et ils ne le firent pas plus une fois arrivés en plein cœur de la ville. Au bout d'un moment, le véhicule s’arrêta devant un immeuble blanc, aux fenêtres vitrées rouges, et qui portait l'enseigne "Clinique Ernol de (nom de la ville)". Et c'est toujours dans un silence de plomb que son père l'emmena à l'intérieur du complexe scientifique, puis l’entraîna grâce à un ascenseur au niveau -3 du bâtiment. Là, sur le pas de l’ascenseur, il s’arrêta brusquement, se tourna vers son fils et lui dit, de la voix froide, neutre qui le caractérisait : "mon fils, désormais c'est ici que tu vivras jusqu'à tes douze ans." Le garçon, affolé, balbutia "mais, et Nounou? qu'est-ce qu'elle..." "Silence! l'interrompit son père, c'est moi qui décide ce qui est le mieux pour toi, et elle n'était pas compatible avec mes projets. Maintenant, au revoir, Faize." Sur ce, le glacial Aedan remonta dans l’ascenseur sans même un regard pour son fils.

Sous le choc, le petit ne réagit pas lorsque un grand homme l'emmena à travers un dédale de couloirs, tous blancs immaculés, sans fenêtres, uniquement éclairés par des néons à la lumière blanchâtre, agressive. Enfin, l'homme le poussa sans délicatesse dans une petite chambre dotée uniquement d'un lit, d'un lavabo,d'une cuvette de toilette et d'une étrange pierre couverte de runes accolée au lit. Et c'est tout.
Et pendant les 6 années suivantes, Faize passa son temps entre cette petite chambre et une autre salle, qu'il appela bientôt le Gymnase. En effet, on lui faisait effectuer de nombreux tests physiques d'endurance, de force, «on» désignant des gens en blouse blanche, toujours des hommes, grands, musclés, effrayants, qui lui hurlaient dessus à chaque échec, qui le frappaient jusqu'à ce qu'il y arrive, et qui redoublaient de coups si par malheur il pleurait ou se plaignait. Au fur et à mesure, Faize s'endurcit, se renferma, et il cessa même de prononcer le moindre mot, à tel point que même ses "cruels monsieurs", comme il les appelait au début, furent étonnés.
Mais d'un autre côté, se dirent-ils, ce n'est pas plus mal. Comment aurait-ils pu s'imaginer que dans la tête du garçon, un seul mot flottait et clignotait en rouge : "Vengeance".

Et les 6 années s'écoulèrent, dans ce sous sol froid, impitoyable et inhumain. Enfin, le jour de son douzième anniversaire, l’événement tant attendu se produit : son père ouvrit la porte de la cellule de Faize, vêtu d'un costume noir très chic,et commença "mon cher fils, j'ai l'honneur de t'annoncer que.." avant que son cher fils ne lui saute à la gorge et lui martèle de coups le visage. Rapidement, des infirmiers arrivèrent, maîtrisèrent le garçon et aidèrent leur patron à se relever. Imperturbable, alors que son fils hurlait et tentait de se dégager pour le frapper, il annonça "Tu n'as pas été conçu par amour. Ta mère et moi avons mis au point des expériences visant à améliorer le genre humain,or nous expérimentons un nouveau processus, pas tout à fait légal, et qu'il nous faut faire approuver par les autorités. Ce fut une joie de partager un bout de votre vie, sujet 37, et j'espère sincèrement, malgré l'accès de violence auquel vous venez de vous laissez emporter, que vous survivrez au traitement". Faize cessa net ses hurlements, sous le choc, et ne put articuler qu'un bref "Non.." avant de sentir une piqûre au niveau de son cou et de sombrer dans l’inconscience.
Lorsqu’il se réveilla, il était dans une salle étrange et effrayante,attaché sur une table d’opération. Étrange parce que la pierre qui l'avait accompagnée dans sa chambre pendant ces 6 années était placée juste derrière sa tête, sur une petite table à roulettes, et effrayante du fait des outils de chirurgie accrochés sur un mur du fond, du scalpel à la pince ouvreuse de côtes en passant par le fer à souder. Bientot, un homme en blouse blanche et ayant passé un masque de chirurgien sur son visage passa devant lui, jetant un petit coup d’œil suivi d'un soupir mélancolique, avant d'annoncer : « Début de l'opération, anesthésie du sujet 37 dans 10 secondes. 9...8..7..6..5..4...3..2.. » Faize n'entendit pas la suite, plongé dans un sommeil de plomb.

Il se réveilla. Le lieu où il se trouvait lui rappelait vaguement quelque chose. Des mains le détache. Il était attaché?Mais pourquoi?Ce n'est pas gentil d'attacher les gens..Les mains l'aident à se lever, il fait un pas, s’écroule. Les mains le redressent encore, brutalement cette fois. Ce n'est pas du tout gentil. Les mains vont le guider jusqu'à une porte. Soudain,juste avant la porte,c'est la révélation. IL est là. Le Pouvoir. IL permet de juger les gens. Je crois. La porte s'ouvre. Un monsieur m'attend derrière. Il a un regard froid. Peut-être que c'est un méchant lui, comme les mains ? Je veux essayer...Mais ? Il a quoi ? Il est tombé tout seul ? Je ne l'ai pas touché ! Les autres me regardent avec crainte. Ils hurlent. J'ai mal à la tête. Ils doivent arrêter de hurler. J'essaie de leur dire mais ils ne m'écoutent pas. Je les juge. Et voilà, ils sont tombés tout seuls .Je ne comprends pas mais je continue. Des gens,encore. Ils hurlent aussi, alors je les juge aussi . Je marche dans un couloir. J’ouvre une porte. D'autres gens, d'autres hurlements, un autre jugement . Pourtant mon mal de tête persiste. Des voix hurlent depuis les murs. Je veux les juger, mais n'y arrive pas. Alors je cours, je cours en essayant d'échapper à ces voix dans les murs, et je juge tout ceux que je croise. J’arrive à une porte fermée. Je n'arrive pas à l’ouvrir. Derrière moi une porte se ferme dans un coulissement grinçant. Encore du bruit ! Les murs parlent encore plus fort ! Assez ! Assez ! De la fumée s'échappe de dessous la porte. C'est bizarre. Quand je la respire ça me fait tout drôle. Bientôt la salle entière est remplie de fumée. C'est rigolo .Sommeil .J'ai encore changé d'endroit ! Je ne vois rien et j'ai mal à la tête. D'autres voix encore ! Des voix fortes,rudes, j'ai l'impression qu'on parle de moi. Une voix est plus douce, plus sucrée. Je l'entends parler. Elle répète quelque chose « eh, le monstre » . C'est moi le monstre ? Mais c'est pas gentil de dire ça ! Je lui réponds «  je ne suis pas un monstre,pourquoi tu dis ça ?
-Parce que tu as tué tout les gens de l’hôpital, dont celui qui t'as donné la vie !
-Quoi?Qui ? Je les ai juste jugés...Je ne voulais pas leur faire de mal...Je..Je... 
Il soupire.
-Bon, admettons. Tu te souviens de ce que tu es?De ton nom ?»
Devant mon silence, il reprend : « Bon, alors tu es un soldat au service de l'empire Da Alegrasi, et toi,moi et les autres gens qui sont avec nous, nous allons être parachutés sur les terres de Libertad,pas loin de la frontière.
-Pourquoi?lui demandais-je, ils nous ont fait quoi les gens de Libertad ? 
-Ce sont des méchants, ils nous ont volé des territoires et nous voulons les reprendre. Et c'est à toi et à moi que revient cette lourde tâche que de récupérer nos biens et de punir les voleurs 
-Ah d'accord, je comprends,on va juger les méchants voleurs !
-Oui c'est ça. Donc, tu te souviens de ton nom ? Moi c'est Vince.
-Euh...non désolé je sais pas. C’est quoi, un « nom » ?
-Hem euh comment dire...C'est la façon dont les gens t'interpellent quand ils veulent te parler. Par exemple, moi on me dit « Vince, viens ici » et je viens vers la personne qui m'a appelé. Et c'est aussi une preuve de confiance que de donner son nom aux gens, ça prouve que ce sont des personnes à qui tu tiens .Puisque tu n'en a pas, je peux t'en donner un ?
-Ah...Je sais pas...D'accord alors.
-Que dirais-tu de ...Nathanael ?
-Nathananaquoi ?C'est trop long !
-Bon,eh bien, Nath ?Ça te va ?
-Nath.N A T H. Nath ! Oui j'arrive à le retenir.
-Et tu vois les gens ont aussi des noms qu'on appelle noms « de famille », moi c'est Radgol, et toi je propose Atos, comme le mage dans une légende des temps anciens.
-Nath Atos. Ça sonne bizarre...Mais bon , d'accord !
Soudain, un grand choc. Je sens que le vent s'engouffre dans la pièce où je suis. Je n'entends plus Vince. On me pousse. J'avance vers la source du vent et du bruit. Mon mal de tête empire.Je n'aime pas ça. J'en ai marre ! Je veux que ça s'arrête!Mais avant que je puisse crier on me bouscule et soudain je ne sens plus rien. Juste le vent, qui souffle fort, très très très très fort autour de moi . Soudain, un choc qui me tire vers le haut ! Le vent se fait moins fort. Puis, un bruit étrange,comme un tissu qui se déchire ! Et le vent souffle de plus en plus fort ! Aïe ! Je me suis écrasé contre le sol. Enfin, je sens quelque chose qui fait clic derrière ma tête. Mon casque,car c'était bien un casque qui m'empêchait de voir, glisse et roule au sol. Nooon ! Je ne peux plus contrôler le Pouvoir!Où-suis-je ? Vince ? Vince ! Aide moi ! Aucune réponse. Je suis seul. Quel environnement étrange...Une sorte de marais asséché, une lande à l'aspect désertique. Là ! Je vois des gens ! Je reconnais la voix de quelqu'un qui était avec moi. Je m'approche, mais avant même d'avoir pu prononcer un mot, IL prend le dessus. Non ! Tous les gens s'effondrent ! Je les secoue, mais ils ne réagissent pas!Nonnn ! Je suis encore tout seul....Je vais devoir me débrouiller comme ça apparemment...Je déchire un bout de tissu du vêtement d'un homme, comme ça je ne vois pas au travers.....Là, une proie!Hmmm...Ce n'était qu'une fourmi, mais quel délice!J'ai du mal à m'habituer à vivre sans utiliser mes yeux, mais si j'ai réussi pour cette fourmi, j'y arriverai pour d'autres ! Je ne veux plus être seul...Et je ne veux plus qu'IL agisse sans ma permission ! Maintenant je dois trouver d'autres gens, ils pourront m'aider j'espère.